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GESTION DURABLE DES RESSOURCES EN EAU DANS LES OASIS DES REGIONS ARIDES TUNISIENNES

Submitted by on March 14, 2009 – 4:21 pmNo Comment

1-) Introduction : problématique

 En Tunisie aride, il existe trois types d’oasis :

  • les oasis littorales où maritimes situées le long de la côte de la méditerranée : oasis de Gabès, oasis de Kettana, oasis de Mareth, oasis Metouia, oasis de Oudref et oasis d’Elhamma ;
  • les oasis de montagnes : situées dans les dépressions ou vallées intramontagnarde notamment dans la région de Gafsa : oasis de Gafsa, oasis d’Elguettar, oasis de Tameghza ;
  • les oasis désertiques situés tout le long des bordures des chotts Elgharsa, chott Elfejej. La plus part de ces oasis sont localisées dans les régions du Djerid (oasis de Tozeur Nefta et Dégache) ou de Nefzaoua (oasis de kébili, oasis de souk Elahad, oasis de Douz).

 

foggara

 


A l’origine, ces oasis ont été essentiellement irriguées par des eaux provenant des sources émergeant des nappes peu profondes. Cette émergence peut être naturelles le long des larges vallées des oueds ou en bordure des chotts. Avec le temps et suite à une extension des surfaces des oasis, l’Homme a entrepris des travaux hydrauliques pour augmenter les volumes d’eau captés à partir des nappes superficielles. Ainsi  il à mis en place des puits de surface souvent peu profonds (2 à 6 mètres) où le puisage de l’eau se fait par traction animale ou par Shaduff. Il a aussi creusé un système de Foggara avec leur réseau de galeries souterraines et leur puits.

Mais à partir de début du 20ème siècle suites à des transformations politiques, techniques et socio économiques, les volumes d’eau captée naturellement ou par Foggara et par puits de surface, ne couvrent plus les besoins en eau des périmètres oasiens de plus en plus vastes. Pour répondre à ces besoins en eau, on a commencé à exploiter les eaux des nappes profondes dépassant parfois les 2000 mètres de profondeur.

 L’exploitation traditionnelle (captage par sources, par foggara, par Shaduff) des nappes superficielles ne posait pas de grave problèmes car le renouvellement des eaux des ces nappes se fait naturellement par l’infiltration des eaux pluviales notamment lors des années pluvieuses. Mais avec l’apparition des forages et des puits de surface et avec l’utilisation des motopompes et électro-pompes, des problèmes ont commencé à paraître mettant en cause le développement durable des oasis.

 Parmi ces problèmes :

          Rabattement des niveaux piézométriques des nappes. Pour les nappes profonds, le renouvellement et très faibles voire nul. Pour les nappes superficielles, les volumes pompées sont largement supérieurs aux volumes de renouvellement provenant de l’infiltration des eaux pluviales.

          la salinisation des terres dans les oasis. Cette salinisation résulte notamment d’une forte évaporation et d’une eau d’irrigation chargée en sel. Cette salinisation entraîne un abandon d’importantes surfaces oasiennes.

          Les changements dans les systèmes de production traditionnels et leur inadéquation avec l’évolution des marchés dans le système moderne. Le système de production répondait aux besoins des paysans et la population locale. Aujourd’hui le marché est très ouvert aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale et doit faire face à la concurrence d’autres régions et d’autres pays.

 

2-) Objectifs du projet

Compte tenu de cette problématique, les différentes actions de recherche développement proposées dans ce cadre du présent projet ont pour objectifs :

  • une meilleure gestion des ressources en eau en tenant compte des caractéristiques chimiques et des potentialités de ces eaux ;
  • Une durabilité de l’agriculture oasienne par une adaptation des systèmes de production aux besoins des marchés locaux régionaux et internationaux ;
  • Une conservation des paysages oasiens qui constitue un patrimoine environnemental national et international ;
  • Une amélioration des conditions de vies des oasiens.

 

3-) Les actions à entreprendre

  • réhabilitation et amélioration des systèmes traditionnels des foggaras fonctionnelles et puits de surfaces.
  • Introduction des nouvelles techniques d’irrigation pour les cultures maraîchères et l’arboriculture ;
  • Amélioration des systèmes de production par l’introduction de nouvelles cultures ou le renforcement d’espèce arboricoles répondant aux besoins du marché ;
  • La valorisation touristique des différentes composantes du paysage oasien et des zones environnantes notamment dans les oasis de montagnes (exemples :  Degache à Elguettar, ) et les oasis de plaines (exemples : Mareth et Zarat).

 

4-) Budget

  • Réhabilitation et amélioration des systèmes traditionnels des foggaras fonctionnelles et puits de surfaces : 30 000 euros
  • Introduction des nouvelles techniques d’irrigation pour les cultures maraîchères et l’arboriculture : 60 000 euros
  • Amélioration des systèmes de production par l’introduction

des nouvelles cultures ou le renforcement d’espèce arboricoles répondant aux    besoins du marché ; 20 000  euros

  • 3.3) : La valorisation touristique des différentes composantes du paysage oasien et des zones environnantes notamment dans les oasis de montagnes (à Elguettar) et les oasis de plaines (à Mareth et Zarat) : 30 000 euros
  • Appuis aux associations non gouvernementales (ONG) : 30 000euros
  • atelier et séminaires : 30 000 euros
  • frais de gestion : 50 000  euros
  • matériels scientifiques : 30 000 euros
  • matériels informatique et audiovisuel : 20 000euros
  • consommables : 30 000euros
  • déplacement et voyage en Tunisie : 20 000euros
  • déplacement et voyage à l’étranger : 30 000euros
  • moyens de transport : 20 000euros

Total  budget : 400 000 Euros

5-) durée du projet :

3 à 4 ans 

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